lundi 14 février 2011

Seesion de clôture - Closing session

La session de clôture de la 11-ème édition du Forum social mondial (FSM) s'est tenue ce vendredi 11 février à partir de 16 heures au podium érigé à cette occasion par les organisateurs à l'Université Cheikh Anta Diop.
Lors de la cérémonie ont été présentées les conclusions des différentes activités et se sont déroulé des activités culturelles et des manifestations des mouvements sociaux.



The closing session of the 11th edition of the World Social Forum (WSF) was held on Friday, February 11th at 4:00 p.m. at the Cheikh Anta Diop University.
During the ceremony were presented the conclusions of the different activities; cultural activities and manifestations of social movements took place.


En attendant l'ouverture de la clôture...
Bernadette Huger, Claude Berhael, Sally Rousset, L.A. Samy, Chico Whitaker, Lily Razafimbelo
Waiting for the opening of the closing session...






Stand du R3D - Publications du GRAD

Voir le site internet


"Le Réseau de diffusion de documents pour le développement (R3D) a pour objectif de rendre disponible en Afrique une large gamme de documents utiles sur le développement afin de :
- Participer au renforcement des savoirs paysans et des capacités des acteurs du développement
- Informer et sensibiliser le monde rural et les citoyens engagés pour un développement durable.
Sites de diffusion : Sénégal, Mali, Burkino Faso, Niger, Togo, Tchad, Côte d'Ivoir, Cameroun


Thèmes de travail :
Agriculture
Elevage
Capitalisation d'expériences paysannes
Santé
Environnement
Gestion/partenartiat
Paix/droits de l'homme
Mondialisation
Communication
Tourisme solidaire"


"The network for the dissemination of documents for the develoment (R3D) aims to make available in Africa a wide range of useful documents on the development in order to:
- Participate in reinforcement of peasant knowledge and of the capacities of development actors
- Inform and educate the rural community and the citizens committed to sustainable development.
Distribution sites in Senegal, Mali, Burkino Faso, Niger, Togo, Chad, Côte d'Ivoire, Cameroon


Work topics:
Agriculture
Breeding
Capitalisation of farmers' experience
Health
Environment
Management / Institutional Partnerships
Peace / Human Rights
Globalization
Communication
Solidarity tourism"




Association sénégalaise de producteurs de semences paysannes

Cette association, basée à Thiès, a été créée pour contribuer à l’autonomie des agriculteurs en semences en sauvegardant les variétés traditionnelles locales. L'hypothèse de départ est que les semences technologiquement améliorées ne sont pas meilleures, et qu'elles maintiennent bien souvent les fermiers dans un cycle perpétuel d’achat de semences.
L’Association Sénégalaise de Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) inclut actuellement 15 organisations paysannes qui, à leur tour, ont quelque 63 000 fermiers membres dont la majorité sont des femmes. Ses principales activités consistent à recueillir et à traquer les variétés de semences locales, à créer des jardins de production semencière, à former les femmes dans la création de banques de grains traditionnels et, ce qui est le plus important, à tenir une exposition annuelle de semences sénégalaises à laquelle les fermiers échangent et empruntent des semences. Elle organise également tous les deux ans une exposition régionale de semences agricoles à laquelle prennent part des fermiers en provenance du Sénégal, du Mali, du Bénin, du Togo, du Niger, de la Gambie, de la Guinée Bissau et de la France.


The Senegalese association of peasant seeds producers


This association, based in Thies, was created to contribute to the autonomy in seeds of Senegalese farmers by preserving the traditional local varieties. The starting hypothesis is that the technologically improved seeds are not better, and that they often keep farmers in a perpetual cycle of buying seeds.
The Senegalese Association of Peasant Seed Producers (ASPSP) currently includes 15 peasant organizations which, in turn, have some 63,000 farmers members, the majority being women. Its principal activities are to collect and track the local seed varieties, to create gardens of seed production, to train women in setting up traditional grain banks, and, most importantly, to hold an annual exhibition of Senegalese seed during which farmers can borrow and exchange seeds. It also organizes every two years a regional exhibition of seed which involved farmers from Senegal, Mali, Benin, Togo, Niger, Gambia, Guinea Bissau and France.


Stand de l'association sénégalaise de producteurs de semences paysannes au Forum social mondial
"Cultivons nos propres semences"
Stand of the Senegalese association of peasant seeds producers at the World Social Forum
"Let's cultivate our own seeds"

"Non aux OGM"
"No to GMOs"

"OGM, c'est pas comme ça qu'on s'aime"
"GMOs, that's not how we sow/love"

"Semences paysannes"
"Peasant seeds"

Variétés de riz
Rice varieties

Variétés de riz
Rice varieties

Variétés de riz
Rice varieties

Variétés de tomates
Tomatoes varieties

vendredi 11 février 2011

Les assemblées de convergence - Assemblies of convergence

Pendant les deux derniers jours du Forum se tiennent les "assemblées de convergence".
Après les ateliers qui étaient organisés par chaque organisation, ou par de petits groupes d'organisations, ces assemblées de convergence visent à rassembler les forces sur des thématiques communes.
Pour le FSM de Dakar, ces assemblées auront comme point commun d’être des « assemblées de convergence pour l’action », c'est-à-dire des moments où les organisations, réseaux et mouvements se rencontrent pour voir ensemble quelles convergences d’action proposer ou renforcer, afin de construire cet autre « monde possible ». Tout type d’action peut être envisagé comme base de travail de ces convergences, qui doit faciliter les articulations entre différents réseaux et mouvements.
La mise en commun des propositions d’action issues de ces assemblées aura lieu lors de l’événement de clôture, le vendredi 11 février après-midi.


During the two last days the Forum will be held the "Assemblies of convergence". After the workshops that were organized by each organization, or by small groups of organizations, these meetings aim to join forces on common themes.
For the WSF in Dakar, these meetings have as a common point of being "assemblies of convergence for action", that is to say, moments when the organizations, networks and movements meet together to see what lines of action can be proposed or strengthened, in order to build this other "possible world". Any kind of action can be considered as a working basis for these convergences, it should facilitate links between different networks and movements.
The proposals for action that arised from these meetings will be shared during the closing event, on Friday, February 11th in the afternoon.



Vous avez des questions à poser au Forum social mondial ? Faites-le nous savoir...
Do you have questions to ask at the World Social Forum ? Feel free to tell us...

Soirée-débat "L'économie humaine aujourd'hui"

Jeudi 10 février 2011
Centre interculturel Lebret de Dakar


La soirée-débat organisée par le Réseau internation Développement et civilisations a été introduite par Chico Whitaker. Trois intervenants ont présenté leurs analyses à partir de leurs expériences : Lily Razafimbelo, de Madagascar, Achille Biffumbu, de la République démocratique du Congo et L.A. Samy, d'Inde.


Debat on "Human economy today"
Tuesday, February 10th 2011
Intercultural Lebret Centre of Dakar


The debate organised by the Development and Civilisations International Network was introduced by Chico Whitaker. Three speakers shared their analysis based on their ouwn experiences: Lily Razafimbelo, from Madagascar, Achille Biffumbu, from the Democratic Republic of Congo and L.A. Samy, from India.


Préparation de la soirée-débat
Preparing the debate
De haut en bas / From top to bottom:
L.A. Samy, Sally Rousset, Achille Biffumbu, Antoine Sondag, Lily Razafimbelo


Introduction du débat par Chico Whitaker
Introduction by Chico Whitaker

"Articuler des perspectives de coopération et non de compétition"
"Try to articulate perspectives of cooperation rather than competition"

"Changer pour une économie remise au service des populations, au Sénégal, c'est aussi consommer ce que nous produisons"
"Changing for an economy that really serves the populations' interrests, in Senegal, also means consuming what we produce"

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jeudi 10 février 2011

Présentation de la soirée-débat sur "L'économie humaine aujourd"hui"


Soirée-débat
organisée par Développement et Civilisations Lebret-Irfed

SUR INVITATION, contactez-nous

Date : 10 février 2011 

Horaires : 18h30 – 20h00 

Lieu : Centre interculturel Lebret de Dakar


Pendant cette soirée-débat, plus que la seule dénonciation du système, nous voulons amorcer la discussion sur les différentes dimensions de l’économie humaine :
  • Quelles réponses aux besoins de base ?
  • Quelles dynamiques collectives de participation, de reconnaissance et de solidarité peuvent se mettre en place ?
  • Quelles sont les voies d’une économie humaine aujourd’hui ?
  • Quelles sont les propositions de mise en oeuvre ?
Les participants de la soirée partageront et illustreront comment se traduit l’économie humaine par rapport à leurs champs d’action, dans les territoires où ils se trouvent.
Introduction par Chico Whitaker (Brésil) architecte de formation, l’un des organisateurs du Forum social mondial, militant altermondialiste, membre de la Commission brésilienne Justice et paix

Avec la contribution de :

Lily Razafimbelo (Madagascar)
Membre d’une plateforme d’organisations malgaches militant pour une sortie de crise qui soit démocratique, inclusive et pacifique.

L.A. Samy (Inde)
Directeur d’AREDS, organisation indienne d’appui aux groupes exclus et marginalisés (Dalits, femmes…)

Boutros Labaki (Liban)
Président-fondateur de l’ILDES, Institut libanais de développement économique et social

Achille Bifumbu (République démocratique du Congo)
Technicien de développement rural dans la région du Kivu, responsable du centre de formation pour les jeunes : Ferme Agro-Ecologique FEAGE

Et les témoignages des participants au débat, à partir de leur expérience.




Comment se rendre au Centre interculturel de Dakar ?
  • Le Centre interculturel Lebret de Dakar se situe dans l’enceinte de la Paroisse St-Dominique, sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, au croisement rue de l’Université – Avenue de l’Est.

Atelier "Ethique, religions et changement social"

Mercredi 9 février 2011

Ce mercredi s'est tenu l'atelier sur l'étique, les religions et le changement social coorganisé par ENDA (Environnement et développement du Tiers-Monde), IFAPA (Interfaith Action for Peace in Africa) et le Réseau international Développement et Civilisations.
Voici, en résumé, les positions de chacun des intervenants  de l'atelier :

  • Sophie Bessis (Tunisie) :
    "Réfléchir à un type d'occupation de l'espace social par le religieux, qui ne soit pas un obstacle à la citoyenneté"
  • Cheikh Saliou (IFAPA) :
    "Le dialogue interreligieux non pas au travers de débats théologiques, mais en action. Rassembler les valeurs communes aux religions afin d'éviter l'instrumentalisation et d'apporter des solutions aux problèmes de développement".
  • Sally Rousset (Réseau international Développement et Civilisations) :
    "Diversité religieuse, laïcité, citoyenneté et démocratie : ce que l'expérience et les analyses des organisations de terrain apportent à la compréhension des situations rencontrées et à la mise en oeuvre du vivre ensemble."
  • Abbé Jacques Seck (Sénégal) :
    "La tolérance envers les religions minoritaires ? Il ne s'agit pas d'être tolérés, mais d'être reconnus !"


Workshop on "Ethics, religions and social change"
Wednesday, February 9th 2011

On Wednesday was help the workshop on ethics, religions and social change, coorganized by ENDA (Environment and Development for the Third-World), IFAPA (Interfaith Action for Peace in Africa) and the Development and civilizations International Network.
Here are, in a nutshell, each speaker's position on the issues debated:

  • Sophie Bessis (Tunisia):"We must reflect together on a type of ocupation of the social space by religions, which would not be an obstacle to citizenship"
  • Cheikh Saliou (IFAPA):"Interreligious dialogue, not through theological debates but in action. Gather all the values shared by religions in order to avoid manipulation and bring solutions to the develoment problems."
  • Sally Rousset (Development and civilizations International Network):Religious diversity, secularism, citizenship and democracy: how can the experience and the analysis of grassroot organizations contribute to better understanding of the situations we are faced to and to the implementation of the "living together"."
  • Father Jacques Seck (Sénégal):"Tolerance towards religious minorities? The issue is not to be tolerated, but to be recognized!"

Le panel d'intervenants de l'atelier
Panel of speakers of the workshop

Sally Rousset :
"Les organisations populaires sont de plus en plus interpellées par la nécessité de réfléchir à l'articulation, sur les territoires où elles agissent, entre les manifestations (positives ou négatives) du fait religieux et leurs champs d'engagement et d'action (lutte contre la pauvreté, droits humains, accès pour tous aux services essentiels, etc.)"
"Grassroots organizations are increasingly challenged by the need to consider the link, within the territories where they operate, between the manifestations (positive or negative) of religion and their fields of commitment and action (fight against poverty, human rights, access to essential services, etc.)."

Ludovic, du Centre interculturel Lebret de Dakar
Ludovic from the Intercultural Lebret Centre of Dakar
"Pour que la religion soit moteur de développement, il faudrait sortir de la double instrumentalisation : le politique qui tente de manipuler le religieux, le religieux qui tente de manipuler le politique..."
"For religion to be a driving force for development, we should get out of the dualmanipulation: the political that tries to manipulate the religious, the religion that tries tomanipulate the political ..."



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mercredi 9 février 2011

Présentation de l'atelier "Ethique, religions et changement social"




Table ronde 


Date : 9 février 2011 

Horaires : 8h30 – 11h30 

Lieu : Université Cheikh Anta Diop

Read the workshop concept paper in English on our website.

La religion est un moteur incontournable du changement social, économique, politique et culturel qui doit inventer un nouveau monde.

Elle est émettrice de l’éthique et de la morale politique qui fonde la mondialisation actuelle et sa vision anthropocentrique de l’homme : atteintes à l’environnement, surpopulation, baisse de la biodiversité dans les écosystèmes agricoles et naturels etc., conséquence de cet état d’esprit qui imprègne notre société et qui nous pousse à voir dans l’animal, les plantes ou la nature en général, des choses créées pour l’usage de l’homme et dont il peut se servir à sa guise. La question qui est posée est celle du sens de notre vie, de la valeur que notre société de consommation accorde à la vie sous toutes ses formes.

Le religieux structure des groupes dans leurs pratiques sociales et cultuelles et est souvent synonyme de violence dans son interprétation et les pratiques humaines qui lui sont liées. Les religions ne jouent pas seulement un rôle dans les rapports entre humanité et nature, mais aussi dans les rapports au sein de la communauté humaine, qui méritent lui aussi d’être questionnés.
Etant donné l’interpénétration des sphères économiques, sociales, politiques et religieuses, il est étonnant que le religieux soit si marginal dans les approches de développement réinterrogées depuis quelques années.

Objectif de l’atelier :

Confronter à partir de plusieurs communications des lectures et expériences diverses sur le lien entre religion et changement social afin de définir une vision féconde du développement intégrant le fait religieux.

Intervenants :

Sophie Bessis (France),
Emmanuel Ndione (Enda GRAF),
Sally Rousset (Développement et Civilisations Lebret-IRFED),
Serigne Saliou Mbacké (IFAPA),
Abbé Seck (Sénégal)

Animation : Cheikh Guèye (Enda Tiers Monde)

Partenaires de l’évènement :

ENDA Tiers Monde,
Enda GRAF Sahel Afrique de l’Ouest,
Développement et Civilisations Lebret-IRFED (Paris),

IFAPA (Interfaith action for peace in Africa)

Texte sur la diversité religieuse : "Les chrétiens à l’épreuve des fractures du monde arabe"


Le numéro 390, jan. 2011, de la revue Développement et civilisations vient de sortir :
Les chrétiens à l’épreuve des fractures du monde arabe
Nous consacrons ce numéro à la question des chrétiens au Moyen-Orient. En effet, les sociétés du monde arabe en général et ses communautés chrétiennes en particulier sont menacées par la montée d’une conception de l’islam passéiste et extrémiste. Plusieurs attentats tragiques l’ont prouvé récemment.
Les extrémismes se nourrissent toujours de la discrimination, de la répression et des abus commis contre la population. Boutros Labaki, professeur d’Économie du développement et secrétaire général de l’ILDES, présent au FSM de Dakar, l’explique fort bien : le sort de ces communautés chrétiennes est surtout indissociable des conflits et des fractures sociopolitiques qui déchirent la région.
Les faux amis des chrétiens d’Orient 
Dans son libre-propos, Jean-Claude Petit, ancien directeur de l’hebdomadaire « La Vie » et président du Réseau « Chrétiens de la Méditerranée », insiste sur l’importance d’afinner les analyses et la réflexion afin de contrer les simplifications abusives et dangereuses héritées de la guerre en Irak du « Bien contre le Mal » et du choc des civilisations.

Voir Édito en français.

La colère des bacheliers sénégalais - The anger of the Senegalese baccalauréat holders

Les bacheliers sénégalais manifestent : après le Baccalauréat, l'accès à l'université leur est refusé. Ils dénoncent la discrimination des jeunes issus de familles pauvres.

The Senegalese baccalauréat holders (graduates) are organising demonstrations : after graduating of high school, they cannot acces to the universities. They condemn the discrimination of youngsters coming from poor families.


"Droit à l’éducation et à l'enseignement supérieur"
"Right to Higher Education"

"Oui au forum. Nous sommes les bacheliers à qui on refuse l'accès à l'université. Droit à l'éducation"
"Yes to the Forum. We are the graduates to whom acces to university is denied. Right to education"



Solidarité avec la Tunisie - Solidarity with Tunisia

Marche de soutien à la Tunisie
March in support of Tunisia

"Les vendeurs de rue soutiennent la Tunisie"
"The street vendors support Tunisia"

La nourriture au Forum - Food in the Forum


Les restaurants au FSM : très bien organisés, diététiques et même thérapeuthiques !
The restaurants of the WSF: very well organised, healthy and even therapeutic!
L'un des restaurants du Forum : Mafé délicieux, serveuses charmantes, efficaces et militantes de la souveraineté alimentaire
"Consommons les céréales locales"
One of the restaurants at the Forum : delicious Mafe, the waitresses are charming, efficients and comitted with food sovereignty
"Let's consume local cereals"
Confitures : une activité pour générer un petit revenu, garantie d'une indépendance financière pour les jeunes filles impliquées dans ce projet
Jams: an activity that generates a small income, a guarantee of an economic independence for the young girls involved in the project
Une conversation entendue au Forum : "Bizarre, c'est la catastrophe, l'organisation des salles pour les ateliers. Pourquoi ça marche si bien les restaurants ?"
"Ah!... parce que c'est les femmes qui sont en charge !"
A conversation overheard during the Forum : "Weird, the organisation of the rooms for the workshops is a disaster. How come the restaurants work so well?"
"Ah!... beacause the women are in charge!"

Atelier "Gouvernance et citoyenneté active"


Mardi 8 février 2011

Le problème majeur que rencontrent les participants du FSM est la question de la disponibilité et l'attribution des salles. Sur les 120 salles promises, seules 40 ont été libérées pour le forum, et beaucoup d'ateliers ont dû être annulés car leurs organisateurs ne disposaient pas de lieu, ou alors restaient dans l'incertitude jusqu'au dernier moment, ce qui fait qu'il était difficile de communiquer à l'éventuel public intéressé si l'atelier a lieu et, surtout, où !

Du coup, c'est un peu la foire d'empoigne...

Après avoir vainement cherché une salle toute la journée du mardi, nous avons finalement pu tenir notre atelier "Gouvernance et citoyenneté active" : Caritas nous a laissé utiliser la salle qui leur était attribuée ! En plus des membres de notre Réseau (Inde, Madagascar, RD Congo), une quinzaine de participants, sénégalais, malgaches, canadiens, français, maliens, francophones et anglophones, en majorité des jeunes, ont participé à l'atelier.

Un des point forts de la discussion (mais pas le seul : plus d'info plus tard...) :

grand débat autour du terme "société civile".

  • Achille Biffumbu, de la République Démocratique du Congo pointe du doigt l'apparition d'une certaine "société civile", émanation de partis politiques : il s'agit alors d'une façon de "domestiquer" les mouvements sociaux.
  • L.A. Samy (Inde) insiste sur la notion de responsabilité : la solidarité n'est pas un "sentiment", c'est une responsabilité, un engagement.
  • Lily Razafimbelo (Madagascar) insiste : pour ne pas être apprivoisé par ceux-là même qui sont responsables des situations que la mobilisation sociale veut changer, il faut savoir prendre position sur des principes d'engagement et résister aux sirènes de l'argent et l'attrait du pouvoir... C'est le "collectif" qui peut garantir le maintien d'une action pour le bien commun et éviter les instrumentalisations de l'engagement.
  • Les sénégalais présents sont, quant à eux, préoccupés par l'hypertrophie de ce qu'ils appellent les "ONG intermédiaires" qui captent les fonds de l'aide au développement au détriment de la population, semblant oublier que c'est au service de ces dernières qu'ils devraient concentrer leurs efforts et leurs moyens.



Workshop on "Governance and active citizenship"
Thursday, February 8th 2011

The main problem at the WSF is the availability and atribution of rooms for the workshops. Of the 120 rooms expected, only 40 were made available for the forum, and many workshops had to be canceled because organizers did not get a room, or only got it on too short notice to inform potencial participants…

On Tuesday, after unsuccessfully looking for a room all day, we were finally able to hold our workshop on "Governance and Active Citizenship": Caritas let us use the room they were assigned! In addition to members of our Network (India, Madagascar, DR Congo), fifteen participants from Senegal, Madagascar, Canadian, French, Malian, French and English, mostly young, attended the workshop.

An important issue raised during the discussion (but not the only one: more info later ...):
the term "civil society"

  • Achille Biffumbu, from the Democratic Republic of Congo, points at the emergence of a certain "civil society", an offshoot of political parties: this is one way to "domesticate" social movements.
  • L.A. Samy (India) stressed out the concept of responsibility: solidarity is not a "feeling", it is a responsibility, a commitment.
  • Lily Razafimbelo (Madagascar) insists: in order not to be tamed by the very people who are responsible for situations that social mobilization wants to change, we must learn to take a stand on principles of commitment and resist the lure of money and power... It is the "collective" that can guarantee that the action remains aimed at the common good and to avoid manipulation.
  • The Senegalese present in the workshop were specially concerned about the enlargement of what they call the "NGO intermediaries" that receive funds from the development assistance at the expense of the population, apparently forgetting that they should concentratre their efforts and means to serve the interests of these very populations.

H - 3 : notre atelier apparaît bien dans la liste, mais aucune salle ne nous a été attribuée...
3 hours before the workshop, it does appear on the list but no room is assigned to us...


H - 1/2 heure : Que faire ? Faut-il tenir l'atelier bien que personne ne soit prévenu de la salle ?
Half hour befor the workshop, what shall we do ? Nobody knows where the workshop will be held...
Pendant que le reste de l'équipe part à la chasse aux participants, Samy, l'un des intervenant se concentre...While the rest of the team is gone to hunt down participants, Samy, one of the speakers is concentrating...



Tout comme Achille...
So is Achille...
Finalement, les participants sont au rendez-vous ! Une traductrice se propose spontanément
In the end, participants came ! A translator spontaneously offered herself
Intervention de Lily Razafimbelo
Visite surprise de Chico Whitaker
Chico Whitaker visiting the workshop